MATIN D’AUTOMNE.

Coulis de framboise

Pour écrire un mot,
Il faut se rouler, se rouler sur le dos,
Et craque et craque mon corbeau,
Le crottin de cheval est bien meilleur le matin,
L’expansion de l’Univers,
Est incertain,
Dyslexique du cerveau,
Vapeur de café expresso,
Expression condensée imméritée,
Je me sens comme un canapé,
Première cervicale tendue,
Je sens en moi la mue,
D’une ère industriel rouillé jusqu’à l’os,
Grince les dents du gavroche,
Suintant le goudron des pores de ma peau,
Je suis mon propre bourreau,
Craque mon bassin vaurien,
Et ma queue tendu comme un pieu,
Se délecte sans complexe,
Sentant enfin pointé,
L’humanité surexcitée,
Le plexus s’allume,
Le cœur trépigne au bout de mes pieds,
Mes genoux claquent d’effroi,
Mon bassin s’enligne enfin,
En ligne directe avec mon destin,
Les omoplates se déplacent,
Laissant pousser des ailes pour elle,
Mon cou tourbillonne en trombe,
Mes hémisphères se fracassent,
Je saute sur le pont qui me relie,
À cheval sur l’équilibre,
Je m’étire et je craque,
Et dans l’éphémère,
De ma vie sur terre,
Je déroule,
Le tapis rouge,
De mon étoile filante, vibrante,
Et ma foi vraie,
C’est bien vrai,
Que le crottin de cheval,
Est bien meilleur le matin,
Arôme de bonheur,
Pétillant de fraîcheur.

Wart, 2013-10-24

Vortex

XX” x XX”, Acrylique sur toile, XXXX.

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